This is the least-original blog post title ever, and I don’t care! Also, the French translations are super liberal this week. You’ll find some different info in each language … so if you read both, it’s like double the posts!
Oh, also, full galleries here: day 1, day 2, day 3, day 4
Pas très original, ce titre, et tant pis ! Les traductions sont plus que libres, aujourd’hui, je vous préviens ; vous trouverez des informations différentes dans chaque langue.
We went to London a few weeks ago. It was pretty rad. We walked more than 20,000 steps on our fitbits each day, except Sunday whenwe had to travel home, where we managed only a paltry 14,000. All those steps took us to many fascinating areas. Here are several highlights!
Donc — ce post est un rattrapage d’un voyage fait il y a deux semaines. À l’ordre du jour : beaucoup de marche, et donc beaucoup à voir. En avant !
DayOne / Jour Un
We began with my first pint of real cask ale–an English Bitter–at the Water Poet, a pub next to our hotel. I also had an excellent steak sandwich topped with authentic “brown sauce” … whatever the hell that is. Charlotte enjoyed some authentic English fish-n-chips. Mmm … chips. These were the best we had on the entire trip, actually. Triple-fried, crispy, and delicious. After lunch, we grabbed coffee and then took a long walk from our neighborhood, in the Shoreditch section of London, all the way down to Trafalgar Square, including a brief trip through the National Gallery. We followed that up with coffee at a bookstore before heading north to Piccadilly Circus (the London Times Square, which quite frankly I disliked just as much as the New York Times Square), and then to a well-regarded Israeli restaurant where the delicious food made up for the fact that they straight up forgot us for almost half an hour at one point.
Quand on parle de Londres, quelques clichés s’imposent : la bière en fût et tiède, le fish and chips, Picadilly Circus… On a donc commencé par là, avec des résultats mitigés: la bouffe, très bien (!), Picadilly Circus, plein de touristes, de bruits, et hyper commercial… Moins enthousiasmant. Par contre, la National Gallery (gratuite, comme tous les musées publics dans la ville… Paris, prends-en de la graine !), superbe. Comme nous sommes arrivés tard et qu’en ce moment, je suis un peu obsédée, nous avons passé le plus clair de notre temps entre le 13e et le 17e siècle. Côté tableaux hyper-célèbres, nous avons notamment vu Les Ambassadeurs (Holbein) et Les Époux Arnolfini (Van Eyck). Au final, je suis repartie profondément frappée des tableaux de Cranach l’ancien (tous–la sombre richesse de ces couleurs !!), Van Eyck, et Holbein… et, une fois de plus, absorbée par toutes les petites touches de symbolisme / irréalisme / maniérisme / abstraction (je suis trop forte en histoire de l’art) qui abondent chez ces peintres. Bref. Pour finir cette journée d’hédonisme débridé, dîner au Palomar, un restau israélien très bien noté en ligne, où la bouffe était si délicieuse que je leur pardonne même la lenteur décomplexée du service.
Day Two / Jour Deux
We started off with another walk, then followed that up with an excellent tour of the Tower of London given by an engaging and amusing Beefeater who took us through the grounds and explained the history of the various buildings, plazas, chapels, and public execution spaces. We followed that up by looking at the Crown Jewels and a museum of armor and weaponry (more interesting than the jewels, honestly). Then we walked across Tower Bridge and into a less touristy part of the city, where we planned on visiting a well-regarded coffee shop, but they didn’t have a bathroom so we went to a random movie theater bar/café instead, then got candy at a grocery store. LIVING THE HIGH LIFE.
Bien que je sois souvent allée à Londres dans ma folle jeunesse, je n’ai jamais visité les hauts lieux touristiques, une omission que nous commençons à réparer en ce deuxième jour par une visite de la Tour de Londres, c’est-à-dire en fait bien plus qu’une tour, toute une forteresse composée de plusieurs tours, cours intérieures, une chapelle, des maisons, etc.–le tout entouré de doubles remparts et de douves. Les visites en sont guidées par un “Beefeater,” un soldat de la garnison (il faut un dossier militaire impeccable pour être admis dans ce corps); c’est en option mais fortement conseillé si vous parlez anglais, car l’humour du même nom y est de rigueur, et pour une fois que de l’humour pour touristes est drôle, ce serait trop bête de s’en priver. On y voit aussi les joyaux de la couronne (où l’on constate que la richesse est d’un ennui sans nom, ce n’est franchement pas passionnant), un musée militaire, etc.
After that we cabbed back to the hotel and relaxed for a bit before heading to a dinner of sausages and meat pies at one of London’s oldest pubs, Lamb & Flag. We followed that up by heading to one of the most historic cocktail bars on the planet, the American Bar at the Savoy Hotel. There we had a very nice drink and an interesting conversation with the bartender before heading to Artesian, the “Top 50 Bars” #1 bar for four years running. Our experience there was, frankly, lousy. The drinks were fine, but the service was pushy and obnoxious, and the “Bloody Mary macarons” we ordered were … well, I found them uninspiring. Charlotte opinion was a little more vehement: she called them “absolutely vile.” Alas! [Charlotte’s note: I believe I also called them “the worst thing I have eaten since… well, as far as I can currently remember.” Didn’t want to let Chris downplay my disgust, here.]
Après une autre demi-journée de marche et un autre dîner dans un pub–le Lamb & Flag, lui aussi assez touristique car vieux et traditionnel, mais ni bondé ni désagréable–soirée cocktail. Une part tradition avec une visite au bar du Savoy, un haut lieu du cocktail de l’époque Mad Men Martini, et une part modernité, avec un autre bar d’hôtel, Artisan, voté meilleur bar à cocktail du monde quatre ans de suite. Et… super expérience au bar du Savoy, où le barman était disposé à parler et à nous conseiller, pas top à Artisan, où le serveur nous a pris de haut, pressé, et finalement orienté vers de (très) bons cocktails pas spécialement adaptés à nos goûts, ni même intéressants. Et prix spécial cuisine anglaise aux “macarons Bloody Mary” que j’ai commandé par curiosité, et qui mariait ce qui ressemblait à une sauce béarnaise “cassée” à des coques de macarons violemment sucrées et sans goût. Difficile de me servir quelque chose que je refuse de manger, mais là, après m’être fait violence pour tenter une deuxième bouchée, j’ai déclaré forfait.
Day Three / Jour Trois
More walking! We took the underground to Westminster, then proceeded to wander by Big Ben and Parliament, Westminster Abbey, Buckingham Palace, and such. We stopped for coffee and I promptly whacked mine like Roger Federer, spraying it all over some dude’s coat. He was remarkably unconcerned. After that, we took a long walk through Hyde Park until we realized that we were probably going to die from starvation, our corpses picked at by ducks, geese, and pigeons, if we didn’t find sustenance soon. We ended up at the café at Royal Albert Hall (a symphony/concert venue) and had a lunch that was … startlingly good. Way above what you’d expect from pre-made sandwiches reheated in a panini press.
Westminster ! Big Ben ! Parliament ! Hyde Park ! Bon, et aussi Buckingham Palace, mais Buckingham, les enfants, c’est très laid. Par contre le reste, vive le gothique, les flèches de pierre, les dentelles architecturales… Bon mais enfin, je ne peux pas dire grand chose là-dessus qu’une recherche Google Image ne soit capable de dépasser. Moult errances s’en ensuivirent, jusqu’à ce que nous nous échouions, affamés et assoiffés, au café du Royal Albert Hall (une salle de concert). Le café est moche comme tout, et sert de une nourriture “utilitaire” (sandwich, chips, etc.) qui nous a pris par surprise, car franchement très bonne, et servie dans des assiettes en céramique vernissée d’un camaïeu de bleus gris qui apportent une touche de sérénité (osons même le mot, de beauté) dans un environnement qui ne promettait pas grand-chose.
Rejuvenated, we made our way to Kensington Court, a street which several characters in one of my novels called home. After snapping a few pics (and seeing not one, but two Bentleys in a thirty-second span), we headed for the National History Museum, which even before you get to the interior presents you with a ridiculously cool building. There we spent most of our time in the near-deserted minerals section, which was actually super interesting and very relaxing. We finished up the evening by visiting the best bar of our trip, Dry Martini, where we had two excellent cocktails. A quick cab back to our neighborhood, famed for its Indian restaurants, yielded some very excellent curry. Then … sleep.
Après une visite à Kensington Court pour apercevoir la maison où Naomi et Two, deux héroïnes de Chris, ont vécu une partie de leurs aventures, direction le National History Museum. Le bâtiment en lui-même vaut le détour, un monument à l’extravagance hyper-formelle de l’époque victorienne. Je ne suis pas sûre que la jeune fille qui, devant moi, a déclaré à son compagnon que “quand on voit ça, on sait où JK Rowling a trouvé l’inspiration pour Hogwarts” avait entièrement raison, mais sur le fond, ça décrit très bien la magie du lieu ! Chris et moi y avons passé deux heures, d’abord dans une petite exposition temporaire de quelques objets uniques des collections, puis dans la section de minéralogie, un immense hall dont les rangées de vitrines bourrées à craquer de minéraux plus ou moins bien étiquetés, regroupés selon des logiques variables, évoquent avec brio la collectionnite victorienne, son désir de catégorisation, son imaginaire quasi-baroque, son désir de totalité contrarié par l’amour du détail… Bref, je délire sans doute un peu, mais pour résumer : un lieu soi-disant scientifique, mais peut-être plus prompt à stimuler l’imagination que l’esprit méthodique. Le soir, nous avons conclu le voyage avec un détour par Dry Martini, un bar où nous avons bu des cocktails surréalistes (servis fumant dans une pipe, glacé dans une pierre volcanique évidée, etc.) servis par des barmen passionnés par leur travail, et une destination finale en Inde, où plutôt dans un restaurant indien de Brick Lane, surnommée “Curry Lane,” à deux pas de notre hôtel.
Day Four / Jour Quatre
As mentioned above, we didn’t have a full day, here, but we still made the best of it. We started with the best breakfast of the trip at a nearby café, before heading to the train station to drop off our luggage at a storage facility. Freed of our burdens, we headed for the Coca-Cola Presents: The Coca-Cola London Eye, Presented By Coca-Cola. Honestly, even though it was super touristy, it was a pretty great experience, and well worth the queue (which moves faster than you’d expect). We followed that up with a walk and a coffee, where I confused the living hell out of a couple of women by ordering the iced americano prominently displayed on their menu.
Le dernier jour, train du retour oblige, est le plus court… Après nous être débarrassé de nos bagages dans une consigne tenue par des voleurs de grand chemin, direction de London Eye, la grande roue qui donne une vue spectaculaire de tout Londres. Je ne peux que répéter ce que tout le monde nous en a dit : oui, c’est super touristique, et oui, ça vaut le coup. Avec mon sens de l’orientation tout pourri (quel sens de l’orientation ?), c’était bien d’avoir gardé ça pour la fin (ça m’a donné une chance d’avoir une idée de ce que nous regardions), mais pour les gens normaux ça serait peut-être mieux en début de séjour, pour s’orienter.
After that, we bought post-cards and then headed for lunch, where I finally had a plate of fish-n-chips of my own. It was tasty, as was the Irish red ale. Happily fed, we moved on to the British Museum, where I had a brief moment of rage and nearly fist-fought a horde of elderly Japanese tourists as I was nearly trampled trying to get in the front door. I’m pretty sure I could’ve taken all sixty of them (*flex*), but I decided to be the better man, and so instead we went hunting through the Egyptian wing trying to find a mummified cat. Sadly, we came up empty, but we still learned a good deal about the mummification process!
Ce que nous avions d’après-midi a ensuite été passé au British Museum : parcourir la section dédiée à l’Égypte ancienne (thème du jour : les rites funéraires ; en complément de l’expo vue à Paris sur les rites d’Osiris, nous allons bientôt pouvoir écrire un livre sur le sujet) et voir le bâtiment, c’est tout ce que nous avons réussi à faire. Le retour à la réalité, à la gare sous haute surveillance, a été rude : les attentats de Bruxelles avaient eu lieu ce matin-là, ce que nous avons découvert une fois dans le train. J’ai repensé au cabby qui nous avait conduits à l’hôtel, en arrivant, un Londonien qui nous avait interrogés sur l’état d’esprit des Parisiens après les attentats, avant de nous parler de la vie à Londres quand l’IRA était active. J’adore voyager dans l’espace pour voyager dans le temps, il n’y a qu’à voir ce que nous choisissons de visiter pour le comprendre ; mais quand c’est l’histoire qui voyage jusqu’à nous… On mesure la chance immense que nous avons de cette liberté de voir le monde, de faire ces expériences, de parler à tous ces gens. Pour être honnête, pendant ce voyage, Chris et moi étions stressés, nous avons eu des moments d’impatience, de fatigue, même si ils étaient moins nombreux que les moments de plaisir et d’émerveillement. Bref. Aucune conclusion ici, mais tant qu’à enregistrer des souvenirs ici, je vais aussi enregistrer celui-là, ce moment flottant où c’est l’impermanence du monde plutôt que la persistance des choses qui nous a rattrapés.
Then it was time to go. We boarded the train, and a few hours later arrived safely back in Paris. I’m glad to have made it to London, and I hope to get back there for more exploration soon!