Going out!

Posted by Charlotte Buecheler

thesquare

Reminder: English translations appear in the second half of every post!


Chris et Charlotte dans une nouvelle ville, en général, ça veut dire que les budgets “restaus” et “bars et autres alcools” (oui, nous avons ces catégories dans notre budget) explosent joyeusement… Pour l’instant, nous avons surtout tenté de repérer des cafés / restaus / petits commerçants sympas dans le coin. D’ailleurs, nous devrions probablement écrire un post sur les commerçants de la rue Damremont, et surtout sur l’incroyable quartier Ordener, près de la mairie du 18ème… Nous commençons à avoir nos habitudes : Delmontel pour les baguettes, Virginie pour les fromages, le maraicher viet pour les fruits et légumes… Un bon traiteur italien dont j’ai oublié le nom est aussi sur la liste, et puis la librairie de la place de Clichy pour les bouquins. Et bien sûr, Monoprix pour tout le reste !

Mais aujourd’hui, histoire de se mettre les souvenirs en ordre, je vais commencer avec quelques bonnes adresses si elles intéressent nos futurs visiteurs… Sinon elles nous feront des souvenirs 🙂

Côté manger, mention très bien : Cazes

Quasiment une visite du premier soir–on avait repéré l’endroit en se baladant la veille, et mon amie Vinciane a suggéré l’endroit pour se retrouver le lendemain. L’endroit se définit comme un “tapas bar,” mais c’est du tapas à la française, plus “camembert au four” et “consommé aux huitres” que pain à la tomate ! En gros ce qu’aux US on appelle des small plates, des petites assiettes. Beaux produits, bons vins, bonne ambiance avec la lumière tamisée, et un seul regret : s’être partagé la carte à trois ne nous a pas laissé assez d’appétit pour le dessert. Il va falloir y retourner.


cazes

Mention Bien pour Le Square. Nous nous sommes retrouvés dans ce restaurant à moins d’un bloc de chez nous après un dîner annulé à la dernière minute, et nous sommes consolés avec un repas (et des vins) plus que sympathiques. Après avoir partagé une assiette de charcuterie, Chris s’est régalé de thon en sauce coco-gingembre, et Charlotte de très classiques (mais parfaites) côtes d’agneau. Pour Chris, c’est le meilleur plat qu’il a mangé à Paris ! Avoir ce restaurant au pied de l’immeuble est un danger terrible : on ne peut pas dire que ce soit donné, mais c’est tellement bon…

Mention honorable au Cochon Gaulois, un restau juste ouvert dans le quartier, qui n’a pas honte de faire de la cuisine française très traditionnelle avec de très beaux produits et un menu tentant, a un décor soigné, et surtout un service encore plus adorable que le plus adorable des restaus américains… Mais encore une fois, nous n’avons pas réussi à prendre un dessert, malgré l’existence tentante d’un “champagne gourmand” sur la carte (et cela en ayant partagé l’entrée… il faut dire qu’on s’est laissé convaincre d’essayer les pieds de porc décortiqués par la cuisine, servi en “fingers” panés avec une sauce tartare : franchement ce que j’ai le moins aimé du repas, carrément trop costaud ! Chris n’a pas détesté, en revanche.)

(Note de Chris: Je ne les adore pas, non plus)

Côté boire, mention bien : Dirty Dick

Le jeu de mot est potache… Pigalle oblige, Dirty Dick a l’humour gaillard, et ce n’est pas la pinup (inquiétante) qui orne le mur de la grande salle qui dira le contraire ! Mais les cocktails, d’un genre que Charlotte affectionne particulièrement (“Tiki”pour les initiés, c’est-à-dire des goûts tropicaux, du rhum, des fruits exotiques, de l’amande, des agrumes…) sont savoureux, et l’ambiance est un compromis parfait entre le côté un peu glauque de Pigalle et la scène cocktail embourgeoisée des années 2010. Un seul regret, c’est d’une lenteur ! Quoique la demi-heure que j’ai attendu mes deux cocktails au bar m’aura permis de discuter avec mon voisin, un mixologiste en devenir plus qu’heureux de partager ses recommandations du moment.

Et une autre mention bien : Artisan

Un autre beau bar — moins canaille celui-là, plus posé, plus propre à la discussion et à la dégustation, avec une clientèle un peu moins jeune et branchée, aussi… Du coup on se concentre sur le verre, et tant mieux ! Les cocktails sont à l’image de l’endroit et du service attentif : soignés, précis, subtils. Encore un “on y reviendra,” d’autant que le menu change toutes les deux semaines, semble-t-il.

artisan

Chris and Charlotte in a new town, generally speaking, means that the “restaurants” and “bars and other alcohols” budgets (yes, we have these categories in our budget) happily explode … for now, we’ve focused on spotting the nicest cafes / restaurants / little shops in the area. We probably should write a post about the shops of Rue Damremont, and above all the incredibly nice Ordener neighborhood, near the 18th arrondissement’s city hall [Chris’s note: Paris is divided into twenty sectors, or arrondissements, each with their own city hall]. We’re beginning to have our habits: Delmontel for baguettes, Virginie for cheese, the Vietnamese grocer for fruits and vegetables… A good Italian deli (whose name I forget) is also on the list, and then the bookstore at Place de Clichy. And of course, Monoprix for everything else! [Charlotte’s note: Monoprix is the French version of city Targets, I guess … most Parisians’ lifeline, it enjoys somewhat of a cult status in Paris.]

But today, to put our memories in order, I’m going to begin with some good places that might be of interest to future visitors. If not, they will still be good memories for us. 🙂

Place to eat, Magna Cum Laude: Cazes

A visit on practically our first evening: we’d noticed the place when walking by it on our first night in the neighborhood, and my friend Vinciane suggested we meet there the very next day. The place brands itself a “tapas bar,” but it’s French tapas, more “baked camembert” and “oysters consommé” than bread with tomatoes (a basic Spanish tapas)! What people now call small plates in the US. Gorgeous food, good wine, nice atmosphere with low lighting, and a single regret: sharing the entire menu between the three of us didn’t leave enough appetite for dessert. We’ll have to go back.

Second Place goes to Le Square. We ended up at this restaurant less than a block away from our apartment after an aborted dinner get-together (long story), and ended up with a very enjoyable meal. We split a charcuterie plate, and followed that up with tuna in ginger-coconut sauce for Chris, and lamb with wine reduction for Charlotte. Chris says his fish was the single best restaurant item he’s so far had in Paris, and Charlotte’s lamb was perfectly cooked! This restaurant’s presence so close to us is awfully dangerous; it’s not the cheapest place around, but it’s terribly good.

Honorable Mention to Cochon Gaulois, a restaurant that just opened in the neighborhood, shamelessly dedicated to very traditional French cuisine. It boasts good products, a tempting menu, a well thought-out décor, and above all, even better service than American restaurants–attentive, but tactful. Once again, however, we didn’t manage to enjoy dessert, despite the allure of “champagne gourmand” on the menu (note: café gourmand is coffee with two or three miniature desserts; champagne gourmand, we surmise, switches the coffee for bubbly).  That’s even though we shared the appetizer extolled by our waitress, pig’s feet prepared by the kitchen, served breaded with a tartar sauce dip (“pig’s feet fingers,” in short…). Frankly, they were my least favorite item from the meal, just too tough. Chris didn’t hate them, however.

(Chris’s note: didn’t love ’em, either)

cochon

Place to Drink, Magna Cum Laude: Dirty Dick

The play on words is juvenile … Pigalle, the red light district, almost demands it! At Dirty Dick, the humor is blue, and the (threatening) pinup that adorns the wall will not contradict me. But the cocktails, of a genre Charlotte particularly likes (Tiki drinks for the initiates, that is to say tropical tastes like rum, citrus, exotic fruits, almond, etc.) are delicious, and the ambiance is a perfect compromise between the somewhat murky side of Pigalle and the gentrified cocktail scene of the 2010s. A single regret: such slowness! Though the half hour I waited for my cocktails was not completely lost, as it let me talk with my bar neighbor, a mixologist who was more than happy to share his recommendations of the moment.

And another Cum Laude : Artisan

Another pretty bar — less cheeky than Dirty Dick, more composed, more suited to conversation and careful tasting, with not quite as youthful and extravagant a clientele… So we concentrated on our drinks, and that was all to the good. The cocktails are in the same vein as the place and its attentive service: neat, precise, subtle. Again a “we’ll have to return,” especially as the menu changes every two weeks, it seems.

 

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